Mes échecs

Qu’est ce qui vous rend reconnaissant à vis-à-vis de vos échecs?

Qu’est ce que vous pensez des échecs? Personne ne les aime ceux-là. Pourquoi est-ce qu’elle nous fait un article de gratitude à propos des échecs? Non mais franchement!

C’est ce que vous vous dites? J’adore les échecs! Eh oui, c’est dit. Pour moi les échecs sont une formidable opportunité d’apprendre et d’évoluer. Bien évidemment, sur le coup il n’y a rien de plus désagréable. Mais quand on se pose et qu’on prend les critiques de manière constructive. Quand on arrive à trouver le moyen de changer, de progresser pour réussir c’est génial.

 Je vous invite à réfléchir sur la gratitude que vous éprouvez pour vos échecs.

Pour ma part, je suis reconnaissante d’avoir vécu tous ces échecs. Chaque échec m’a fait grandir, m’a apporté des réponses, des idées… Certains m’ont conduit sur des routes que je n’aurais pas prise et que je suis ravie d’avoir suivi. 

J’ai échoué à ma première année de classe préparatoire. J’étais bonne élève au lycée et je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. On m’a dit: « tu as de bonnes notes, va en prépa, ça t’ouvrira toutes les portes ». Alors faute de mieux, c’est ce que j’ai fait.

 « La plus grande gloire, n’est pas pas de ne jamais tomber mais de se relever à chaque chute »
Nelson Mandela

L’année de classe préparatoire a été la pire année de ma vie. Je travaillais tout le temps, je n’avais aucun temps libre, pas de loisirs, pas de temps pour mes amours, mes amis et ma famille. J’assistais à 35h de cours par semaine, à un rythme effréné. A peine le temps de noter les leçons, encore moins de tout comprendre.

J’avais en plus de ça, un examen de 4h chaque mercredi et deux colles par semaine. Les colles sont des examens oraux, résoudre des problèmes ou faire des exposés devant un professeur. Ça avait lieu après les cours le soir.

Enfin bref, j’étais épuisée physiquement et mentalement et je pleurais quasiment tous les jours. En plus, je suis passée d’être la première de la classe à presque la dernière. Moralement c’est dur car on se sent vraiment nulle. Ajouté à cela, des professeurs moralisateurs et très enclins à la critique. C’était très dur et j’ai échoué. 

Pourquoi je vous dis tout ça?

Parce que bien que j’ai échoué, si cette année était à refaire, je recommencerais. J’ai appris mes limites, j’ai appris que j’avais des capacités de concentration, de mémorisation, d’apprentissage, de synthèse et d’adaptation hors norme. 

J’ai pu progresser dans chacun de ces domaines. Je sais apprendre, je sais retenir, je sais synthétiser, je sais prendre du recul… Je peux dorénavant mémoriser n’importe quoi en un temps record. Je sais de quoi je suis capable. Je sais ce que je veux ou non accepter dans ma vie.

« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends »
Nelson Mandela

Des échecs pour apprendre:

J’ai eu d’autres échecs phénoménaux. Quand j’étais tout juste en âge de travailler, j’ai trouvé un poste d’ animatrice de colonie de vacances. Je débutais dans ce métier et j’étais plutôt discrète. En cas de conflit, je ne m’affirmais pas, je ne savais pas dire non. J’avais confiance, j’étais sûre que si je faisais du bon travail ça serait reconnu. Ça ne s’est pas bien passé avec l’équipe d’animation.

Les autres membres de l’équipe profitaient de ma gentillesse pour me laisser tout le travail ingrat. Ils prenaient des pauses en me laissant faire tout le travail toute seule. Et au final, c’était moi que la directrice convoquait pour mon manque de travail. J’ai démissionné. C’était un échec retentissant. Je me sentais mal, ça ébranlait ma confiance en moi, je doutais de moi.

 « L’échec fait partie intégrante de notre réussite. L’échec, c’est l’envers de la réussite ».
Adonis

Au final, cet échec m’a appris de grandes leçons sur la vie. J’ai pu repérer là où j’avais fait des erreurs pour ne plus les faire. J’ai compris que c’est celui qui parle le plus et le plus fort qui est écouté, peu importe qui est en faute. J’ai pu me rendre compte que non, la vérité et le dur labeur ne parlent pas pour moi.

Je dois être capable de me défendre. J’ai appris qu’il faut savoir dire non pour ne pas se faire marcher sur les pieds. La gentillesse n’empêche pas les autres d’être méchant et de profiter de la situation. 

J’ai également appris où se situent mes limites. J’ai appris à me battre pour moi et mes valeurs et faire entendre ma voix. Depuis ce jour, je ne me fais plus avoir. Je donne ma gentillesse à ceux qui le méritent et je choisis avec soin à qui je fais confiance. Merci à cet échec pour toutes ces leçons.

 D’autres échecs dans ma vie pour lesquels je suis reconnaissante: 

Plus récemment, dans mon rôle de manager de terrain j’ai connu un échec, un revirement de situation. Une personne de mon équipe est venue me trouver pour me dire que j’étais vraiment pas terrible dans mon travail.

Outch. Ça fait un peu mal à entendre. J’ai utilisé toutes mes connaissances sur la gestion des émotions et la remise en question pour réussir à tenir cette discussion. C’était vraiment pas agréable d’entendre ses quatre vérités. Surtout quand tu crois sincèrement que tu fais du bon travail.

« Le succès, c’est l’échec de l’échec »
Delphine Lamotte

J’ai réussi à écouter, à prendre part à la conversation, à poser des questions, à demander conseils pour m’améliorer. J’ai pris toutes ses remarques comme étant vraies et j’ai pris tous les conseils qu’elle avait à me donner. J’ai admis mes torts, et j’ai montré que je voulais m’améliorer. J’ai aussi expliqué mes doutes et mes difficultés. Cette conversation a duré deux heures et j’en suis ressortie un peu sonnée mais motivée pour m’améliorer.

Depuis, j’ai suivi ses conseils et j’ai eu un très bon retour de la part de mon équipe. J’ai ressenti que les liens se resserraient dans l’équipe, que mes décisions étaient respectées et le dialogue restauré.  

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son entousiasme ».
Winston Churchill

J’aurais pu me braquer, nier tout en bloc, me dire qu’elle se trompait et que mon travail était irréprochable. Qu’est ce que j’aurais gagné? Je la remercie car elle m’a donné l’opportunité de grandir, d’évoluer, de progresser dans mon travail. Au final, je bénéficie de cette prise d’initiative. Mes échecs vont m’aider à ajuster ma manière de travailler, de m’affirmer un peu plus et de gagner le respect de mon équipe. 

J’en suis très reconnaissante. Heureusement, que j’ai pu mettre en pratique tout ce que j’ai appris en développement personnel. Si vous aussi vous voulez apprendre à gérer vos émotions en toutes circonstances (et surtout quand c’est important), je vous partage ces articles qui changent la vie: « comment gérer ses émotions » et « la méthode pour gérer ses émotions ». Ces deux articles sont complémentaires.  

Quel est que vous ont appris vos échecs?

Z

Des solutions

Mes qualités

Des leçons

Mes limites

L'humilité

Des apprentissages

Pour moi, ce serait:
  1. Des apprentissages: on apprend toujours de ses échecs, on peut ensuite essayer d’autres méthodes, laisser libre cours à sa créativité et son imagination. On peut ainsi atteindre la réussite et le succès ultérieurement.
  2. Des leçons: Chaque échec nous apprend une leçon, quelque chose sur nous même et sur comment fonctionne le monde. On peut ainsi être mieux armé pour le futur et avoir davantage de chance de réussite.
  3. Des solutions: Quand on échoue, on peut contourner le problème et entrevoir des solutions que nous n’aurions pas vu sinon. C’est une grande force d’arriver à rebondir et à trouver des solutions pour résoudre les problèmes.
  4. L’humilité: Nous ne sommes pas infaillible, nous avons toujours des choses à apprendre. Tout ne peut pas marcher du premier coup, c’est comme ça. Il faut voir les échecs comme une opportunité d’apprendre et de grandir.
  5. Mes limites: Les échecs me montrent mes limites. Egalement, le chemin qu’il reste à parcourir et les compétences que je dois acquérir.
  6. Mes qualités: Après un échec on peut se rendre compte de ses qualités, on peut faire le bilan et voir ce qui a marché. Il faut de grandes qualités pour ne pas abandonner et continuer notre chemin vers la réussite. 
Dites-moi en commentaire qu’est ce qui est le plus important concernant vos échecs.
Je vous invite à aller voir l’article jumeau Allemand de Daniela sur le même sujet sur ce lien.
Si cet article vous a plus, partager le autour de vous. Laissez un commentaire pour partager votre gratitude du jour.

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2 Commentaires

  1. Manu

    C’est vrai qu’à l’école, on nous a toujours « programmé » à penser qu’il y a une bonne et une mauvaise réponse. Et on ne nous enseigne jamais que l’échec fait parti de l’apprentissage.

    Je ne savais pas que la citation: “Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends”
    était de Nelson Mandela

    Réponse
    • Marie-Anne SARS

      Oui Manu, je trouve ça vraiment dommage qu’on ne nous l’enseigne pas à l’école!
      Ça pourrait tout changer!
      Merci pour ton commentaire

      Réponse

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