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7 étapes concrètes pour sortir de l’apitoiement sur soi: retrouvez énergie, motivation et confiance.
Vous passez beaucoup de temps à vous plaindre de votre vie? L’auto apitoiement sur soi est très commun. Vous aimeriez ne plus ressentir cette émotion désagréable?
C’est possible!
Je passais beaucoup de temps à me sentir comme une victime et à comparer ma vie avec celle des autres. Malheureusement ça ne mène nul part.
J’ai donc décidé de reprendre ma vie en main et d’éliminer l’apitoiement sur soi de ma vie.
Comment?Suivez le guide!



I) Qu’est ce que l’apitoiement sur soi?
Définition de l’apitoiement
La définition de l’apitoiement sur soi est un mécontentement égocentrique excessif face à ses problèmes.
Rien que ça!
En gros, on se fait une montagne de nos problèmes, on a l’impression de ne pas pouvoir les surmonter et on se plaint beaucoup. On se place ainsi en posture de victime, comme si on n’avait aucun pouvoir sur notre vie.
Il y a des émotions négatives qui sont en fait très importantes, elles sont vraiment nécessaires pour créer du contraste dans votre vie. En effet, on ne pourrait pas profiter des émotions positives si on éliminait les émotions négatives.
Certaines émotions négatives sont vitales: par exemple la peur nous permet d’éviter ou de réagir à des situations dangereuses.
Imaginez si vous étiez face à un lion en colère et que vous pensiez:
« Ce n’est rien pas de panique. »Qu’est ce qui arriverait alors?
D’autre part, il y a certaines émotions qu’il me semble inutile de ressentir et je pense que l’apitoiement sur soi en fait partie.
L’apitoiement sur soi vous prive de vos rêves, de votre énergie et vous empêche de passer à l’action.



Exemples de pensées d’auto apitoiement
L’auto apitoiement se caractérise par des pensées négatives et désarmantes telles que:
- « Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi? »
- « Les autres ont plus de chance! »
- « Qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça? »
- « Oh mon Dieu, je n’y arriverai jamais »
- « Pauvre moi »
- « Il n’y a rien que je puisse faire. »
- « Pouvez-vous croire que cette chose horrible me soit arrivé? »
- « Ça n’aurait pas dû arriver »
- « J’aurais du avoir de meilleurs parents, plus d’argent, un meilleur mari… »
- « Je mérite mieux que ça… »



Auto apitoiement vs auto compassion
Il ne faut pas confondre l’auto apitoiement avec l’auto compassion. L’auto compassion est une émotion positive et utile.
Ce n’est pas avoir pitié de soi, au contraire c’est s’aimer avec nos défauts, se prendre par la main et trouver des solutions. Il s’agit de bienveillance envers soi-même.
Tout l’inverse de l’apitoiement sur soi.
L’auto compassion est utile, c’est comme éprouver de la compassion pour un ami et essayer de lui remonter le moral. Et non lui dire:
« Oui c’est nul ce qu’il t’arrive tu devrais abandonner ».
A la place, vous pourriez dire:
« Je comprends que tu te sentes abattu mais tu es fort, tu as les capacités et les compétences pour rebondir. Que vas-tu faire pour surmonter ça? »



II) Pourquoi vous vous apitoyez sur votre sort?
Ressentez-vous souvent de l’apitoiement sur soi?
Peut-être avez-vous l’impression que vous ne ressentez pas cette émotion souvent?
Ce n’est pas évident de s’en rendre compte quand ça arrive.
Il est très difficile de voir l’apitoiement sur soi parce que ce n’est pas quelque chose que vous voulez reconnaître.
Ce qui se passe, c’est que vous le ressentez mais vous ne reconnaissez même pas que vous le ressentez parce que vous ne voulez pas l’avoir, et donc vous le rejetez et le jugez sans le remarquer.
Il est important de le reconnaître, de voir ce qu’il se passe pour pouvoir délibérément le changer.



Vous vous sentez mal de vous sentir mal
Dans la société on nous a appris depuis tout petit que le but de la vie est d’être heureux tout le temps.
- Achète cette voiture et tu seras heureux
- Perds 10kg et tu seras heureuse
- Vis dans une grande maison et tu seras heureuse
- Achète ce maquillage, cette brosse à dent, ces vêtements et tu seras heureuse
- …
On croit alors à tort, qu’on doit se sentir heureux tout le temps.
« Qu’est ce qui ne va pas chez moi, j’ai tout pour être heureuse et pourtant… »
On vous a menti, le but n’est pas d’être heureux tout le temps. D’une, ce n’est pas possible, de deux, ça serait vraiment nul.
C’est le contraste de la vie qui fait qu’on ressent le positif à fond, sans jours de pluie on n’apprécierait plus le soleil, sans froid on n’aimerais pas autant le chaud, sans tristesse on ne ressentirait pas la joie profondément. La vie c’est 50-50.
50% du temps, vous ressentirez des émotions négatives et 50% du temps des émotions positives. ET C’EST NORMAL.
Plus vite, vous pouvez l’acceptez, mieux vous pourrez arrêter de vous apitoyer sur votre sort.



III) Comment gérer l’auto apitoiement en 7 étapes
1ère étape: être conscient que l’on s’apitoie sur son sort
La première étape pour arrêter de s’apitoyer sur son sort est de se rendre compte qu’on est en train de le faire.
Vous pourriez penser:
« C’est légitime de me plaindre de ça et de ça… »
Peut-être mais est-ce que ça vous fait avancer vers des solutions? Est-ce que ça vous permet de vous sentir mieux?
Si la réponse est non, alors vous vous apitoyer sur vous-même et ça ne mène à rien.
Comment se rendre compte qu’on s’apitoie sur soi?
La première étape pour arrêter de faire quelque chose est toujours de prendre conscience qu’on le fait, sans cela on ne peut pas avancer.
J’utilise 2 outils pour comprendre ce qu’il se passe dans ma tête:
- La méthode de l’observateur: il s’agit de prendre quelques minutes pour se regarder penser. Vous passez alors au niveau de l’observateur et vous observez vos pensées sans jugement et avec bienveillance. Avec cette méthode vous pouvez vous détachez de vos pensées et prendre le recul nécessaire pour les changer.
- La méthode du flot de pensées: c’est ma préférée, il s’agit de prendre 5 minutes pour écrire tout ce qu’il vous passe par la tête. D’une ça vous permet de vous vider la tête et ça fait vraiment du bien. De deux, ça vous permet de voir ce qu’il s’y passe. En effet, nous avons environ 70000 pensées par jour, il est impossible d’en être toujours conscient. Les écrire vous permet d’en prendre connaissance et ensuite de pouvoir agir dessus.
Grâce à ces outils, vous aurez complété la première étape pour combattre l’apitoiement sur soi.



2ème étape: arrêter de se considérer comme une victime
À la minute où vous vous rendez compte que vous êtes en train de vous apitoyer sur vous-même, vous aggravez votre propre expérience émotionnelle négative en vous sentant mal de vous sentir mal.
L’apitoiement sur soi vient du fait de nous identifier comme des victimes de nos circonstances.
Nous avons l’impression que quelque chose devrait être différent. Nous extériorisons la cause de nos problèmes, nous comparons aux autres et nous abandonnons.
Nous vivons des échecs qui n’ont pas lieu d’être car nous abandonnons avant d’avoir réussi, on se coupe l’herbe sous le pied.
Car voici ce qui se passe : je commence à m’apitoyer sur mon sort parce que je n’obtiens pas les résultats que je veux assez rapidement.
Qu’est-ce que je finis par faire ?
Je finis par arrêter et m’assurer que je n’aurai jamais le résultat. Cela prouve que je devrais m’apitoyer sur mon sort et que je n’obtiens pas ce que je veux.
Cette émotion est très sournoise. Elle entre en vous et vous ne la remarquez même pas.
» Il n’y a qu’une seule façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi ».
Il faut absolument sortir du mode victime, où vous avez l’impression que le monde est contre vous, que ça n’aurait pas dû vous arriver, que vous n’avez pas mériter ça… C’est la deuxième étape, pour arrêter de vous apitoyer sur votre sort.



3ème étape: utiliser le modèle de Brooke
Pour rappel le modèle de Brooke nous permet de comprendre ce qu’il se passe dans notre tête. Il se décompose en 5 lignes:
- Les circonstances neutres de la vie
- Les pensées et interprétations
- Les émotions
- Les actions et inactions
- Les résultats
Les circonstances de la vie sont neutres, ce sont les faits. Ils deviennent positif ou négatifs seulement à travers nos pensées et nos interprétations. Ce sont nos pensées qui créent nos émotions (et non les faits). De nos émotions découlent nos actions, réactions ou inactions qui définissent nos résultats.
Les résultats viennent prouver que la pensée initiale est vrai. La boucle est bouclée.
L’apitoiement sur soi est une émotion. Lorsque nous mettons l’apitoiement sur nous-mêmes dans le modèle de Brooke, l’action correspondante est très probablement d’abandonner, d’arrêter d’essayer, d’accepter la défaite.
Abandonner n’est pas la même chose que perdre. Abandonner, c’est échouer volontairement. L’apitoiement sur vous-même vous poussera à abandonner.
Abandonner quelque chose parce que vous vous sentez désolé pour vous-même ne soulage pas l’apitoiement sur soi.
En fait, cela se perpétue et vous vous sentez encore plus désolé pour vous-même puis vous commencez à blâmer les autres et à vous apitoyer sur les décisions que vous avez prises.
Soyez vraiment conscient de cela et demandez-vous :
« Est-ce que je ressens de l’apitoiement sur mon sort ? »
Voici comment vous pourriez le savoir.
- Trouvez-vous beaucoup d’excuses?
- Abandonnez-vous souvent?
Ce sont des choses difficiles à voir en nous-mêmes. Nous ne voyons pas que nous faisons cela. Nous voyons que le monde est un endroit difficile, que nous avons des circonstances négatives et nous nous victimisons.



4ème étape: retourner les situations à son avantage
La 4ème étape consiste à voir le verre à moitié plein, à voir les avantages de chaque situation et de retourner les faits à votre avantage.
Rappelez-vous du modèle de Brooke, la seule ligne sur laquelle nous avons du pouvoir c’est la ligne des pensées.
En changeant notre pensée à propos des circonstances, on modifie l’émotion, les actions et les résultats.
C’est primordial de faire ce travail sinon vous finirez par échouer exprès, en arrêtant à l’avance.
Au lieu de penser que quelqu’un devrait vous donner plus, vous devez commencer à reconnaître que tout ce que vous avez est votre propre création, peu importe ce qui se passe dans le monde ou ce qui est censé se produire.
Donc la 4ème étape, consiste à faire un nouveau modèle, c’est-à-dire de changer la pensée initiale. Trouvez une pensée alternative à laquelle vous pouvez croire.
Par exemple au lieu de penser:
« Pauvre moi »
Cherchez les avantages de la situation sur l’un des 8 domaines de vie comme nous l’avons vu dans cet article. Par exemple, si votre conjoint vous quitte, vous pourrez penser que vous aurez plus de temps pour vous, pour vos passions, pour vos enfants, pour vos amis ou votre famille.



5ème étape: retrouver le pouvoir
L’apitoiement sur soi se nourrit d’une prétendue impuissance.
« Il n’y a rien que je puisse faire. Juste rester assis et m’apitoyer sur mon sort. Pouvez-vous croire que cette chose horrible m’est arrivée ? Je ne peux rien y faire. »
Ce que je vous promets que vous pouvez faire à ce sujet, c’est changer la façon dont vous y pensez. Parfois on pleurniche en se disant:
« Je me sens désolé pour moi-même. J’ai l’impression d’avoir droit à plus et pourtant je ne veux pas prendre cette mesure pour obtenir plus. Je veux juste m’asseoir ici et m’apitoyer sur mon sort. »
On a le pouvoir de changer notre façon de voir les choses.
Vous ne pouvez pas vous apitoyer sur votre sort tout en prenant des mesures efficaces en même temps. Vous faites soit l’un soit l’autre.
Si vous êtes quelqu’un qui s’apitoie sur lui-même et crée une émotion d’apitoiement sur soi avec votre façon de penser, vous devez changer votre façon de penser et la façon dont vous vous voyez.
Comme l’étape précédente, servez-vous du modèle de Brooke: trouvez une pensée alternative qui vous redonne le pouvoir sur votre vie.
Pour cela posez-vous de bonnes questions:
- « Qu’est ce que je peux faire pour améliorer la situation? »
- « Qu’est ce qui est en mon pouvoir? »
- « Comment je pourrais voir les choses différemment? »
- « Quelle est la solution à ce problème? »
- « Qu’est ce que je pourrais essayer de différent pour obtenir le résultat voulu? »
- « Qui pourrait m’aider? »
- « Où puis-je trouver des informations pour résoudre ce problème? »
- …
Ces questions vous donnent le pouvoir de sortir de votre situation, elles vont créer des émotions qui vous poussent à l’action alors que l’apitoiement sur soi vous pousse à l’inaction.



6ème étape: se comparer à pire que soi
Il existe toujours pire que soi et ça peut faire du bien de se rendre compte que notre vie n’est pas si mal. Ça permet de mettre les choses en perspective.
Par exemple, si on se plaint qu’on n’a pas assez d’argent pour partir en vacances, il est bon de se rappeler que d’autres manquent de tout.
Cela peut être un moyen utile, surtout au début, de ne pas vous apitoyer sur votre sort.
L’une des choses contre lesquelles je veux vous mettre en garde lorsque vous faites cela, c’est que vous pouvez finir par vous sentir désolé pour quelqu’un d’autre. Ce n’est pas utile non plus. Vous ne voulez pas focaliser votre attention sur la pitié.
Cela n’aide pas.



7ème étape: le pouvoir de la gratitude contre l’apitoiement sur soi
Il existe une émotion qui bat toutes les autres, quand on la ressent on n’est physiquement incapable de ressentir des émotions négatives en même temps: il s’agit de la gratitude.
« La gratitude déverrouille la plénitude de la vie. Elle transforme ce que nous avons en assez et bien plus encore. »Melody Beattie
Ça fonctionne avec toutes les émotions désagréables et notamment l’apitoiement sur soi. C’est magique. En plus de ça, la gratitude a de nombreux bienfaits sur le corps et sur l’esprit.
Personnellement, j’y pense le soir avant de me coucher, je me demande:
« Qu’est ce qui a été génial aujourd’hui? »
Je pratique la gratitude chaque matin dans ma routine matinale. De cette façon, je commence la journée sur le bon pied.
Donc la dernière étape pour arrêter de vous apitoyer sur votre sort, est de trouver quelque chose pour lequel vous êtes reconnaissant comme:
- Vos proches
- Votre conjoint
- Vos amis
- Vos animaux de compagnie
- Le toit au dessus de votre tête
- Vos passions
- La nourriture dans votre assiette
- Une expérience inoubliable que vous avez adoré
- Un rayon de soleil
- Un éclat de rire
- Un beau voyage que vous avez fait
- Vos réussites
- Votre santé
- …
J’ai réalisé un défi de gratitude avec brio (oui je suis fière de moi!).
Le défi consistait à écrire un article par jour sur un thème et vous partager ce pour quoi je suis reconnaissante.
Si ça vous intéresse, je vous encourage à lire l’article: « Apprendre à pratiquer la gratitude (Challenge 30 jours) »
La gratitude est une formidable manière de sortir de l’apitoiement sur soi et de voir la vie du bon côté. Elle vous permettra d’arrêter de vous plaindre et de trouver les solutions pour avancer et évoluer vers la vie que vous désirez.



Conclusion:
Vous vouliez arrêter de vous apitoyer sur votre sort? Vous vouliez trouver un moyen d’avancer vers vos rêves sans être retenu en arrière?
« Le premier pas ne t’amène pas là où tu veux, mais il te sort de là où tu es »
Je vous propose une méthode en 7 étapes pour sortir de l’apitoiement de soi. Vous savez, cette émotion désagréable qui vous pousse à abandonner vos rêves et vos objectifs.
Vous méritez mieux que ça. Alors à vous de jouer!



Ce qu’il faut retenir:
- L’apitoiement sur soi est un mécontentement égocentrique excessif face à ses problèmes.
- On a l’impression d’être une victime et d’être impuissant.
- L’auto apitoiement est une émotion négative inutile.
- L’auto compassion est différente car elle nous permet de nous aimer et de rebondir.
- Nous ressentons de l’apitoiement lorsque nous avons l’impression que nous devons être heureux tout le temps.
C’est un mythe.
- Vous pouvez apprendre à gérer l’apitoiement sur soi en 7 étapes concrètes pour retrouver votre énergie, votre entrain et votre motivation
- 1ère étape: être conscient que l’on s’apitoie sur son sort
- 2ème étape: arrêter de se considérer comme une victime
- 3ème étape: utiliser le modèle de Brooke
- 4ème étape: retourner les situations à son avantage
- 5ème étape: retrouver votre pouvoir
- 6ème étape: se comparer à pire que soi
- 7ème étape: le pouvoir de la gratitude contre l’apitoiement sur soi
- Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour arrêter de vous apitoyer sur votre sort.
- Ainsi, vous n’abandonnerez plus vos rêves en court de route.
- Vous deviendrez le genre de personne qui se bat pour ses rêves, qui vit une vie inspirante et sur mesure.
C’est parti!



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